Le cheminement d’une afro-américaine qui est rudoyée par son beau-père puis par Monsieur.
Je lui préfère la version de Steven Spielberg, car nettement plus réaliste et sombre, parce qu’elle foisonne de nombreux détails délectables absents de cette mouture. Cette nouvelle adaptation essaie une démarche inédite (même si Broadway avait déjà effectué cette mue) : la comédie musicale qui vient sempiternellement casser le rythme. En effet, les mélopées n’allègent aucunement le récit. Les couleurs des costumes et des décors excessivement criardes sont antinomiques avec la noirceur que devrait dégager l’œuvre (tout comme les chansons, d’ailleurs) et la dureté de l’existence de l’héroïne. Néanmoins, l’aspect féministe montrant l’abnégation d’une Noire est remarquable.