Après la version de Steven Spielberg dans les années 80, La couleur pourpre revient au goût du jour. À noter que pour l’occasion, il en est d’ailleurs le producteur à côté d'Oprah Winfrey, actrice dans la version de Steven Spielberg.
Ce film n’enchantera pas ceux n’étant pas fan des comédies musicales. Déjà, car les chansons ne sont pas entraînantes. Aucune ne donne envie de l'écouter de nouveau une fois le film terminé. En plus, elles ne font pas avancer l'histoire. Même si l’esthétique des chorégraphies et des décors est soigné, il semble un forcé par moment.
L'histoire aurait pu être beaucoup plus prenante si justement il n'y avait pas eu autant de coupure avec les musiques. La dynamique est trop cassée pour plonger dedans.
Par contre en termes de thématiques et d'immersion dans l'époque, c'est réussi. On est plongé dans les années 20. Il y a de bons costumes afin de ressentir l'atmosphère de l'époque. Pour autant, les thématiques comme la lutte des femmes sont encore d'actualité.
Le casting n’est vraiment pas au niveau. Il y a bien Taraji P. Henson qui assure. Cependant, le reste sont des actrices novices qui étaient habituées à Broadway. Alors certes, Fantasia Barrino et Danielle Brooks avaient joué avec brio dans le spectacle musical, mais cela n’en fait pas de bonnes actrices de cinéma.