Mortel ouais. Course bof

Mortel, mais surtout par l'ennui.
C'est mou, grands dieux, que c'est mou...

Ok sur le principe, une critique cinglante de la société et politique américaines, de façon relativement peu subtile d'ailleurs, ce qui n'aide pas à apprécier l'intention, pourtant louable.
Mais un message subversif ne fait pas un bon film, preuve en est ce Death race 2000 cousu de fil blanc, à la construction très pauvre et à la mise en oeuvre nanardesque.

Alors oui, son budget lui vaut l'indulgence, la distribution fait plaisir et puis, admettons-le, y'a du boobies et chacun sait qu'aux boobies il sera beaucoup pardonnés.

Au coeur de ce marasme repose un problème essentiel : à l'image de la course, la narration est linéaire, et par linéaire j'entends plate, et par plate j'entends chiante à se faire seppuku avant de se pendre avec ses propres intestins.

Le nanar excuse le côté bagnoles en plastoc et le gore gratos, les effets spéciaux en mousse (pourquoi, mais pourquoi avoir voulu en faire un truc futuriste, par Toutatis ?) mais pas forcément la mise en scène daubesque.
Heureusement qu'il était assez tard et que j'étais fatigué, car j'ai le sentiment que ça aurait mérité un peu plus de sévérité, tant d'application dans le médiocre.

Qu'on ne t'y reprenne plus, mon petit Thieu !