On espère toujours découvrir une petite perle méconnue. Mais le titre anglais aurait dû m'alerter. Every girl should get married. Tout est dit. C'est l'alpha et l'omega du film, pas l'amour, le mariage.
Anabel est vendeuse dans un supermarché et prend sa pause déjeuner dans un drugstore avec sa meilleure amie. Elle y lit des magazines à l'oeil. Et ce jour-là, elle choisit un magazine de déco, un magazine d'art ménagers, et "Pretty babies" (pas besoin d'expliquer). Un homme prend le magazine en même temps qu'elle, et elle le choisit pour l'épouser.
Bon, Cary est pédiatre et ça lui va bien, je n'ose rêver à ce qu'auraient été mes rapports avec le corps médical si j'avais eu un pédiatre ayant une vague ressemblance avec lui...
Comme une Glenn Close au petit pied, elle va tout apprendre de sa vie pour lui prouver qu'il serait plus heureux marié. Accessoirement avec elle, mais c'est accessoire.
Ca donne une comédie sentimentale ringarde et fastidieuse. Pourtant Cary y case sa chérie, Betsy Drake, qu'il vient de ramener de Londres. Mais la pauvre a beaucoup trop de dents, et n'arrive jamais à rendre son personnage sympathique (elle n'est pas aidée par le rôle). Il n'y a aucune alchimie entre les deux acteurs principaux qui pourtant se marieront l'année d'après.
Cary est parfait, quel gâchis.