Et bien oui ! L'oscar de la meilleure actrice est dûment mérité ! Cela ne fait aucun doute, et cela sauve en partie un biopic mou sur les bords et longuet durant lequel Margaret Tchatcher se rappelle, depuis ses débuts jusqu'à sa grande carrière politique, cette vie admirable où elle fut la féministe accomplie, partisane de tous les combats et exigeante avec elle-même plus qu'avec ses pairs, jusqu'à son azheimer qui l'épuise et la ronge...
Outre l'authenticité des faits et le discours éloquent de Meryl Streep, on ne trouve pas grand chose à se mettre sous la dent. Ces allers-retours incessants entre Margaret jeune, Margaret ministre et Margaret vieille brouillent assez vite notre perception d'un récit qui passe de captivant au début à faiblard ensuite. De sa main de maître dans un gant de velours, La Dame de Fer manquerait presque de poigne...