Harry Potter et la veuve noire.
Daniel Radcliffe est courageux, il n'hésite pas à braver, sans même lever le sourcil, les fantômes qui apparaissent derrière des fenêtres, les automates grinçants, les poupées à la peau craquelée qui font peur, dans une ambiance victorienne grisâtre et brumeuse (mais pourquoi faut-il toujours qu'il fasse gris et pluvieux à l'époque victorienne, pourquoi?).
Et en tant que spectateur, je me suis trouvé courageux d'aller jusqu'au bout de ce film à la fin si prévisible, aux effets attendus et classiques, au jeu poussif, et au final, à l'intrigue d'une vacuité sidérante. Pour moi, dans la lignée de "La maison des ombres" : un film qui se veut esthétique et flippant, mais qui au final est pompeux et vide.