Nous sommes à l'époque victorienne. Arthur Kipps (Daniel Radcliffe) est un jeune clerc de notaire anglais qui a perdu sa femme au moment où elle mettait au monde leur fils Joseph qu'il élève seul avec l'aide d'une gouvernante. Depuis la naissance de Joseph, qui est un adorable bambin de 4 ans, Arthur ne parvient pas à se ressaisir.
Lorsque le film commence, Arthur est en train de se raser avant de quitter Londres pour partir dans un village du nord-est de l'Angleterre afin d’expertiser une maison que son cabinet est chargé de mettre en vente. Seul l'appel de son fils l'empêche de se couper la gorge.
Pendant le voyage en train, il rencontre Samuel Daily, un homme riche et sympathique, qui, sous une pluie battante, lui offre de le conduire à l'auberge où son cabinet lui a réservé une chambre. Lorsqu'il arrive au Gilford Arms, l'aubergiste l'aurait jeté à la rue sans l'intervention de sa femme, Mme. Fisher, qui lui propose une chambre dans les combles.
Le lendemain, Arthur se rend à Eel Marsh House, la fameuse maison, située au milieu des marais, que l'on ne peut atteindre que par une digue recouverte à marée haute. La maison est réellement effrayante. Bien qu'abandonnée, elle semble vivre d'une vie propre, menaçante. Dès qu’il y a mis le pied, Arthur entend des cris et pense qu'on y séquestre quelqu'un.
De retour au village, il se rend immédiatement au poste de police pour raconter au préposé ce qu'il a vu et entendu dans la maison. Pendant qu'il attend que le fonctionnaire revienne, trois enfants arrivent dans le poste de police : deux garçons encadrant une fillette gravement malade car elle a avalé de la lessive (il faut comprendre de la soude caustique, que l'on utilisait alors pour laver le linge). Elle meurt dans les bras d'Arthur en vomissant du sang. D'autres enfants vont ensuite mourir dans des circonstances aussi horribles qu’étranges.
Curieusement, les villageois, non seulement lui refusent toute assistance, mais semblent le considérer comme responsable de ces morts et exigent qu'il reparte pour Londres. On comprendra qu'en venant déranger la maison et ses secrets, Arthur a involontairement déclenché la vengeance de la dame en noir.
Mon opinion sur ce film
Je ne suis pas un grand fan des films d'horreur (j'apprends dans le bonus que Daniel Radcliffe, non plus, ce qui est d’autant plus surprenant que dans tous les films où il a incarné Harry Potter, aucune horreur ne lui a été épargnée !) Comme tout le monde, j'en ai vu quelques-uns mais ce n'est pas ma tasse de thé. Soit parce que je crains d'être réellement marqué par ce que je vois, tout en sachant que c'est du cinéma, soit parce que les ficelles y sont tellement grosses que j'aurais plus tendance à éclater de rire qu’être réellement impressionné. Dans mes critiques passées, vous trouverez à ce sujet des opinions très tranchées (j'ai littéralement démoli le Dracula de Francis Ford Coppola ou Paranormal activity qui, pour moi, ne sont guère plus que de pitoyables farces) mais par contre relativement apprécié The orphanage (l'Orphelinat), dont j'ai appris, par les suppléments du DVD, qu'il avait inspiré le réalisateur, ou Les autres.
Je dois reconnaître que La dame en noir est, sur le plan de l'horreur, un film terriblement efficace. Le mérite en revient à une mise en scène sobre, plus faite d'ambiances que de véritables scènes d'horreur (tout y est suggéré, rarement montré) à part, peut-être, par une sur-utilisation des poncifs du genre (portes s'ouvrant ou se fermant toutes seules, automates qui se déclenchent seuls, etc...) et surtout de l'excellentissime prestation de notre cher Daniel Radcliffe qui montre une nouvelle fois son talent dans un genre dans lequel on ne l'attendait pas.