Un mélodrame peu passionnant
Il existe une sorte de hype rétroactive pour ce réalisateur. J'avoue ne pas la partager. Déjà c'est un mélodrame peu passionnant et si Arturo de Córdova est parfait (comme d'habitude) Maria Felix...
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il y a 7 jours
Le film démarre comme un vaudeville : à Mexico, Antonio Itarte [Arturo de CÓRDOVA (1907-1983) qui tourna 8 fois avec le réalisateur et dont c’est la 2e collaboration à 40 ans], directeur d’une entreprise chimique, offre à sa femme Elena, blonde et malade du cœur (Rosario GRANADOS) pour leur anniversaire de mariage, une statue de femme agenouillée dont le modèle est sa maitresse, Raquel [Maria FÉLIX qui a tourné, 1 an avant, « Enamorada » (1946) d’Emilio FERNÁNDEZ], brune et qui vit à Guadalajara. L’histoire, fort heureusement, oblique vers le film noir grâce à un scénario bien construit et une photographie magnifique. Malgré son faible réalisme (beaucoup de scènes d’intérieur donnant un côté théâtral, présence du porte-cigarettes en prison), c’est une belle réflexion sur les pulsions meurtrières d’un égoïste, la solitude (qui est « le pire des châtiments » selon le maitre de maison d’Antonio), le désir et l’amour et où plane l’ombre de la 1ère femme [comme dans « Rebecca » (1940) d’Alfred Hitchcock]. L’ambiance du film rappelle aussi, en moins violent et sordide, « Le facteur sonne toujours deux fois » (1946) de Tay Garnett, avec John Garfield et Lana Turner ou « Assurance sur la mort » (1944) de Billy Wilder avec Fred MacMurray et Barbara Stanwyck.
Créée
le 4 nov. 2021
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