Le cinéma québécois n’étant que bien peu mis en avant chez nous, il est bon parfois de revenir sur certaines de ses oeuvres…
L’entrée dans l’adolescence, comme Catherine la vit, à 16 ans, est un âge durant lequel on a pas besoin de problémes en plus. Alors le divorce de ses parents ne va pas l’aider, d’autant plus qu’elle s’intégre à ce moment dans une bande adepte de drogues, sur une ambiance trés 90’s.
Rassurez vous, parents, la jeunesse est la même partout. Ainsi, La déesse des mouches à feu ne révéle rien de nouveau. Même au Québec, elle se croit immortelle, elle expérimente, repousse ses limites. Drogues, sexes, cascades en tout genre, elle n’a peur de rien tant qu’il n’y a pas de probléme. Jusqu’à être confronté à la réalité. Celle qui fait mal et qui marque à jamais. Voilà ce qu’est ce film, qui s’impose moins de limites que d’autres dans son genre, sans pour autant être totalement juste.
Ce sont justement les limites de ce film. Celles de ne pas ya ller à 100%. Mais ça ne l’empêche pas d’être sacrément impactant et trés juste dans sa représentation de l’adolescence, avec ces crises ici renforcés. Et le tout porté par de jeunes acteurs indéniablement talentueux. Et une mise en scéne qui oscille entre désir de montrer et parfois une certaine pudeur, quand ça devient nécessaire. Le résultat est fort juste et ne passe pas loin du choc.