Bonne Pomme
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La Dentellière dont le propos est très exactement de parler de la réalité intérieure de son personnage qui a d’ailleurs un visage, un corps, en la personne d’Isabelle Huppert, éblouissante de discrétion. Cette réalité intérieure, par définition invisible, insaisissable, il importe de l’incarner dans une réalité toute simple, quotidienne, en vue de lui donner présence et vraisemblance. Le film déroule patiemment les à-côtés de son propos, les souterrains de son simple réalisme.
Éloge de la lenteur et de la sensibilité, déclaration d’amour pour une discrétion toutefois douloureuse, le film de Claude Goretta a la douceur et l’intelligence de son sujet : il s’agit de s’arrêter sur ce qu’on ne regarde pas. Du visage si délicat, du jeu si rentré d’Isabelle Huppert, dont c'est le premier grand rôle, un petit bijou de film.
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Créée
le 21 mars 2023
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