Après avoir braqué une banque, trois criminels trouvent refuge dans une villa en bord de mer. Alors qu’ils la pensaient vide, ils vont y trouver un groupe de femmes venues répéter leur pièce de théâtre. Pour la sœur Christina et ses cinq élèves, le cauchemar ne fait que commencer…
Alors que les rape and revenge connaissaient un vif intérêt outre Atlantique, il était impossible pour les italiens de ne pas s’y intéresser pour en faire (parfois) de pâles copies en nous livrant leur propre version, avec notamment Le Dernier train de la nuit (1975) d'Aldo Lado ou encore La Maison au fond du parc (1980) de Rugero Deodato. Avec son titre opportuniste (clin d’œil plus qu’évidemment au célèbre film de Wes Craven : La Dernière maison sur la gauche - 1972), le réalisateur Francesco Prosperi (Mondo cannibale - 1980) réalise ici un rape and revenge tout ce qu’il y a de plus classique, sous la forme d’un huis clos.
Un film racoleur où les acteurs surjouent, face à un scénario très linéaire, manquant cruellement d’intérêt et à la mise en scène assez mollassonne
(en dehors du meurtre de la femme de ménage à coups de fer à repasser,
il n’y a pas grand-chose pour sortir le film de sa torpeur). Une œuvre à la fois opportuniste, amorphe et ennuyeuse.
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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Rape and revenge »