The Glorious Basterds.
Tarantino nous avait servi Inglourious Basterds, il y a deux ans, mais avant celui-ci, Assaf Bernstein avait déjà donné sa propre vision des Basterds, les vrais, ceux du Mossad et non de l'armée...
le 12 janv. 2011
1 j'aime
Le film se compose de deux parties menées parallèlement mais de qualité très inégale. La partie "contemporaine" qui se passe en Ukraine est complètement ratée : trop molle, peu crédible et fin limite grand-guignol qui sied peu au ton général du film. La partie qui se déroule à Berlin dans les années 60, l'enlèvement et le face-à-face avec le nazi, est en revanche fascinante.
Elle pose notamment une question qui a torturé les deux premières générations d'Israéliens, et qui explique largement la dureté de la politique israélienne, jamais démentie depuis 70 ans : pourquoi les Juifs européens se sont-ils laissés massacrer sans résister (ou presque, il y a quand même eu des révoltes, dont celle du ghetto de Varsovie, et des parcours individuels dans les maquis) ?
Film tout sauf manichéen - on y voit des agents du Mossad échouer et mentir à leur pays - les scènes où les trois espions, chacun à leur manière, essaient de démontrer par la force au nazi que les Juifs ne sont pas des sous-hommes physiques ou moraux, et, ce faisant, rentrant dans la logique abominable de leur ex-tortionnaire, sont réellement très fortes et saisissantes. Bref, à voir malgré des défauts et des déséquilibres évidents.
Créée
le 26 août 2020
Critique lue 241 fois
3 j'aime
D'autres avis sur La Dette
Tarantino nous avait servi Inglourious Basterds, il y a deux ans, mais avant celui-ci, Assaf Bernstein avait déjà donné sa propre vision des Basterds, les vrais, ceux du Mossad et non de l'armée...
le 12 janv. 2011
1 j'aime
Passé inaperçu en France, le téléfilm israélien La Dette (2007) a récemment subit un remake de la part des américains avec l'excellent L'Affaire Rachel Singer (2011) de John Madden. En comparaison,...
Par
le 15 juil. 2011
Pourtant... L'idée est belle et porteuse de promesses pour le spectateur. C'est d'ailleurs la raison qui m'avait poussé à le prendre sur les rayonnages du video-club. Et puis plouf... C'est lent,...
Par
le 17 févr. 2011
Du même critique
D'abord j'ai râlé contre le rythme incroyablement mou du premier épisode - et d'une manière générale de l'exposition misérabiliste dès que la série revient dans le monde réel. Ok, merci d'insister...
le 27 sept. 2021
14 j'aime
2
Tiens, livrons-nous à un petit exercice de typologie. - tu regardes un seul épisode, peut-être deux : série nulle ou archi-vieillie. Manifest - tu regardes quelques épisodes, peut-être une saison...
le 2 mars 2023
13 j'aime
Je comprends très bien que Woody Allen en ait gros sur la patate après Mia Farrow, il s'excuse d'ailleurs en fin de bouquin d'avoir consacré tant de pages à cette affaire, mais moi j'aurais préféré...
le 4 août 2020
12 j'aime