La fabuleuse Gilly Hopkins est un film familial visiblement destiné avant tout au jeune public. Au final, il allège tellement son sujet qu’il déçoit malgré des idées intéressantes…
Galadriel Hopkins est une jeune fille de 12 ans qui passe de familles d’accueil en familles d’accueil. Trés intelligente, mais aussi insolente, elle souhaite plus que tout retrouver sa mére qui l’a abandonnée des années auparavant. Malgré cela, elle continue à l’aimer profondément. Au début du film, elle débarque dans une nouvelle famille…
Le sujet, l’enfance difficile, est intéressant car il peut donner lieu à un tas de traitements différents. Dans le cas de ce film, destiné à la famille, il n’est pas forcément approfondi mais peut donner lieu à de bonnes choses, notamment quand la grand mére de Galadriel (Gilly donc) découvre qu’elle a une petit fille et souhaite la reprendre, avec de bonnes intentions, mais que celle-ci s’est attaché à sa nouvelle famille. Elle se retrouve partagé entre deux familles qui lui veulent du bien. En fait, c’est même là que le film aurait dû démarrer plutôt que de nous imposer une premiére partie sans éclat, qui reprend tout les codes du genre et limite sérieusement l’intérêt qu’on porte au film.
Et même en excluant une VF pas franchement concerné, il faut quand même composé avec une mise en scéne téléfilmesque et des acteurs de renoms utilisé uniquement dans des seconds rôles, dont une Julia Stiles n’apparaissant que pour une seule scéne de 2 minutes ! Et encore, je ne suis aps sur qu’elle fasse aussi long. Malgré tout, la performance des acteurs est trés bonne et le jeune public pourra surement en tirer de bonnes choses. Pas une honte donc, juste un film moyen, mais avec des bons sentiments…