Sur le plan de l'image, de sa composition, de la photographie, de la mise en scène, il y a peu à dire... on ne peut que s'incliner... les plans évoquent ce que désire exprimer le cinéaste, soit un univers morne d'un côté, froid, en lambeaux et de l'autre un milieu où règne une douce harmonie...
Mais... il y a des mais...
Il y a d'un côté le jeu des acteurs, si froid ou si faux, du moins celui du jeune Francis Huster et de la blonde Gillian Hills... trop de théâtralité ou de répliques sans relief...
Il y a cette musique parfois sirupeuse... elle englue l'image...
Il y a ce long passage bucolique... d'un ennui mortel... long aussi par le manque de charisme des deux protagonistes...
Reste le message... ce qu'exprime le film... une critique de la religion... mais cette critique sent un peu la naphtaline, datée qu'elle est, d'autant qu'elle s'appuie sur une œuvre qui s'inscrivait dans un contexte socio-historique qui n'est plus...
Donc d'un bel esthétisme mais un peu plat.