Ou comment transformer une histoire de restitution en propagande pro-américaine

A ajouter à la longue liste des films manichéens sans intérêt, où l'histoire est prétexte à nous rappeler une fois de plus que les américains sont des gentils qui ne cessent de se battre contre des méchants, au nom de la paix, de la justice, de la liberté ... rien que ça ! Ici, les méchants sont les autrichiens, et pour le coup ils sont très très méchants, sans coeur face à de pauvres américains qui n'ont pourtant que des intentions pures et louables.
Les dialogues sont affligeants, l'histoire est plate et ne se justifie que par une fin larmoyante. Je passe sur la scène de course poursuite avec les nazies dont je n'ai toujours pas compris l'utilité, à part celle d'ajouter un scène d'action essentielle à tout bon film hollywoodien. Ok.
Il n'y a aucune réflexion de fond sur la question délicate de la restitution des oeuvres, qui aurait pourtant été un sujet riche, complexe et intéressant. Et un joli happy end, qui n'illustre absolument pas la vraie fin de l'histoire, à laquelle nous n'aurons le droit qu'à travers des intertitres, à savoir que l'œuvre pour laquelle cette femme se bat pour des raisons sentimentales, elle finira par la vendre pour des millions de dollars à une galerie privée. Super. Vive l'art et les dollars.