Billet d'humeur, misogyne, mais sympa aussi.
On dit souvent que le chien est le meilleur ami de l'homme, tu me contrediras peut-être mais j'ai tout lieu de penser que les hommes préfèrent les chiennes, et que les rattes aiment les lascars, et que les chiens ne font pas des chats. Et de fil en aiguille, tout passe par le chas.
Celles et ceux qui aiment avoir des poils de félins disséminés sur tous leurs habits à vie, me contredire. De toute façon je n'ai pas beaucoup de principe dans ma vie, mais celui de ne pas faire confiance aux personnes à chat en est un. Ceux-là et ceux qui possèdent des chiens à la con comme, au hasard le plus total, les caniches.
Je n'ai rien contre les poils de chatte cela dit, j'aime mieux avec que sans d'ailleurs.
Entre La femme aux seins percés et La Chatte Japonaise, j'ai l'impression qu'au Japon, il est de bon ton de parler d'une femme que l'on tente de dresser, ni plus, ni moins, comme d'une chatte. Un tout gentil animal de compagnie en somme.
Bien entendu, inutile de préciser qu'il faut évidemment caresser l'animal dans le sens du poil.
Autre chose me turlupinait. Le viol.
Dans une piscine sans eau, le protagoniste principal s'adonne au viol de jeune fille à leur insu, si bien qu'il ne leur reste qu'un vague souvenir, une sensation pas bien définie, et un petit déjeuner au réveil, comme une (triste) compensation. Bon finalement le violeur est arrêté mais faute de plainte, il ne pourra être poursuivi.
Ici, notre éleveur de chatte, ou de cul de bouteille, faut voir, viole donc celle qu'il a tant gâtée auparavant. La couvrant de bouquet de roses chaque soir, pendant un laps de temps qui aurait saigné n'importe quel compte en banque d'un séducteur à la manque lambda.
Un jour, alors qu'il a pu faire son premier dépôt dans la cave du club.
Non je ne vais pas tout t'expliquer, va falloir voir le film pour comprendre, nan mais oh !
Bref ayant fait son premier dépôt à la cave, il s'affaire à dresser une autre chatte, pas sauvage pour un sous. Il lui fait savoir qu'il est l'homme qui la couvre, littéralement, de roses. La belle est resplendissante. Car une femme n'est jamais aussi belle que lorsqu'elle veut se laisser séduire.
Il la prend dans sa voiture après avoir préalablement, avant qu'elle n'arrive évidemment, injecté de la drogue (?) ou quelque chose douteux dans les chocolat à la liqueur qu'il lui offrira tout de go à peine fut elle montée dans la berline.
Mistinguette a une furieuse envie d'uriner. Quitte à le faire n plein milieu d'un embouteillage. Un peu de tenu que diable l'encourage-t-il. Ce n'était que pour mieux l'amener sur une aire d'autoroute pour qu'elle puisse pisser à son aise. C'était sans compter son irruption dans le cabinet, et sa féroce envie de la souiller.
Il la viole, puisque consentement il n'y a pas.
Elle pleure.
Plus tard il lui fait livrer des roses, et exit les pointes sèches elle est de nouveau joice et elle a même envie qu'il la baise. Là, alors qu'il lui avait préparé un dîner sympatoche et qu'il avait fait mine de camoufler son lit sous diverses boîtes en carton, histoire de la chauffer musculairement en la faisant débarrasser le lit.
Et c'est là, toute chaude musculairement, qu'elle lui demande gentiment de la baiser.
J'aurais cru qu'elle ne serait jamais revenu, qu'elle eut pu porter plainte sans qu'on lui demande si elle n'avait pas le cul nu dans les toilettes, ce qui aurait pu être une évidente tentation, ou pire si elle n'était pas nue sous sa culotte des fois que. C'eu été la plus civilisée des réponses.
Elle aurait très bien pu s'affubler d'un cache œil, s'armer d'un fusil et répondre par la violence.
C'est sûr ça aurait donné lui à autre chose qu'un pinku. Ça aurait pu être chouette aussi. Je pense d'ailleurs que le film aurait très bien pu. Ça sent un peu mauvais ici, ça pue.
Non rien.
Le film aurait très bien fonctionné sans cette scène, du moins, je le pense.
Bien entendu, ça souligne au stabilo boss la relation de domination qui va naitre entre les deux personnages.
En ce sens l'éleveur est un petit futé. Il joue les gros prédateurs, puis feint aimablement de lui servir d'esclave sexuel, alors qu'il la retient enfermée de plein gré.
Il laisse trainer des menottes de cuir, elle n'a plus qu'une envie se balader nue dans l'appartement arborant fièrement ses menottes. Elle se les a passées elle-même. Chouette !
Pour l'humilier il lui fait livrer quelques 200 roses. Forcément, se pavanant insouciante dans l'appartement, lorsque le livreur arrive, elle n'a point le temps d'ôter menottes et chaines qui la relient au lit.
Elle ouvre, l'air contrit, ayant tout juste eu le temps de poser sur ses épaules, une chemise de couleur pale. Stupeur du livreur. Pudeur de la chatte. Je suis soumise, j'ai un peu honte, mais que faire.
Et puis, de se toucher sur un lit de roses.
Se rendre compte que l'on est soumise peut parfois générer une irrépressible envie de satisfaire une pulsion sexuelle. Si en plus on peut s'écorcher sur les épines du lit, allons-y gaiement.
La prochaine étape de la soumission ce sera la douche au vin, puis un petit pipi dans ton gosier. Tu le sens mon gros tanin ? Je ne sais plus d'ailleurs, mais ce doit être avant, l'éleveur joue encore à "regarde-moi, je me soumets pour que tu te soumettes aussi" en faisant tomber une bien belle omelette sur le sol et en lui ordonnant de manger. Comme elle est un peu rebutée, il va lui montrer l'exemple et tout va, soudain, mieux. Ou est-ce peu de temps après ?
Plus tard l'ayant "joliment" maquillée, parce qu'ils ont un rendez-vous au restaurant, il lui fait savoir qu'il a envie de pisser. Soit mais vise bien, je n'aurais pas le temps de me remaquiller.
Au restaurant, il se lève, lui murmure (nous n'entendrons pas) qu'il veut pisser. Réflexe de Pavlov, peu importe le lieu, ne voilà-t-il pas qu'elle s'agenouille, ferme les yeux et ouvre, grand, la bouche. Et lui d'aller aux toilettes. La laissant seule, bouche béante. Humiliée. Et pas qu'un peu. Elle pleurera, mais elle est à point. Sa nouvelle cuvée est prête. Et lorsqu'il lui fait savoir qu'il est bel et bien le maitre, il la congédie en lui disant qu'elle reviendra d'elle-même.
Pauvre bête, elle se percera donc elle-même les tétons et ira jusqu'à la cave pour devenir sa bouteille. Voui.
Tout ce développement, et la façon dont le film fait cheminer son intrigue est au service de notre compréhension. Limpide est l'évolution qui nous est narrée.
Bien entendu, passé la scène du viol et son dénouement qui ne vous laissera pas de marbre, on peut déclarer que La femme aux seins percés est un pinku bien plus intéressant que, au hasard, the perfect education, qui, comme tu le sais, m'avait été présenté comme rien de moins que la référence du cinéma érotico-pornographique. Ahem.
Si ce genre de relation humaine t'intéresse, ce film est fait pour toi, ma(on) cochon(ne).
Avant de te quitter, tout autre chose. Je ne sais pas si tu aimes la sauce au poivre de Madagascar. Dernièrement j'ai acheté celle de la marque Lesieur ®. Y'avait écrit hot en flamme dessus. Je me suis demandé si elle valait la Heinz ®. Je m'en suis servi une fois. Elle avait tellement le goût du gras et si peu le goût du poivre que je l'ai jetée. Ne l'achète pas, crois-moi.
xoxo