Il y a des fois où, si le public de l'époque a boudé un film, c'est peut-être parce que ce dernier... n'en valait pas la peine. Hitting a new high (titre plus parlant que La femme en cage) ne commence pas si mal, avec une scène bien amusante. Les dialogues font parfois mouche, quand ils ne se réduisent pas à ces ridicules onomatopées qui rendent le visionnage si pénible. Car le premier problème vient de l'idée de base, qui oblige à des scènes au mieux gênantes où Lily Pons imite le chant des oiseaux tandis que Jack Oakie lui parle dans le langage qu'on invente lorsqu'on a trois ans. Cela n'ayant déjà pas fait rire le public de l'époque, il y a peu de chances que cela fasse rire le public d'aujourd'hui.
Alors, il reste quelques scènes réellement amusantes, et de belles chansons, mais même les numéros, pour un film musical qui est censé reposer sur eux, sont assez médiocres. Pour torpiller le film, il y a sa pseudo-histoire d'amour qui n'intéresse personne, sans parler de l'image qu'elle véhicule. Concluons rapidement que c'est là, du moins je l'espère, le pire film de Raoul Walsh.