Corman fait mouche (jusqu'à l'apparition de la guêpe)
Le budget est proche du zéro absolu, il n'y a que 4-5 décors en une heure de métrage (des bureaux pour la plupart), les acteurs sont moins d'une dizaine (et pas toujours très bons), le monstre est ridicule, et pourtant...
Corman réussit à intéresser jusqu'à ce monstre. En effet, les thèmes de la mutation, du retour vers la bestialité, de la régression utilisés avant par Neumann puis après par Cronenberg sont bien repris. L'innovation de ce film est de proposer une crème de beauté comme déclencheur de la mutation. Le personnage de la businesswoman qui cherche à s'imposer dans la compétence et l'apparence (nous sommes à l'aube des années 50) est bien présenté.
En même temps, 6 est une note assez généreuse.