La Galice jusqu'à l'hallali
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Se croyant abandonnée par le marin qui l’a mise enceinte, une femme épouse un bourgeois bienveillant qui, à la guerre, se liera avec le père de l’enfant adopté. Attention, mélodrame absolu , qui tire toutes les ficelles du genre pour faire pleurer Margot. Ce fut d'ailleurs un grand succès dans les salles de l'Occupation. Tout est à peu près prévisible dans le scénario : l'idylle clandestine, le départ forcé de l'amant, l'errance de la femme délaissée qui n'a pas de nouvelles de lui à cause d'une autre femme jalouse, l'incompréhension du marin qui n'a pas de réponses à ses lettres. Et puis, plus tard, l'invraisemblable rencontre des anciens amoureux, avec un dilemme féminin majuscule : choisir de partir avec celui qu'elle aime toujours ou rester auprès de l'homme qui l'a recueillie et qui l'adore. La folie ou la sagesse ? Plutôt que de qualifier le film d'épouvantable, il est intéressant de voir comment il est écrit et réalisé et pourquoi il a conquis les foules de l'époque. C'est qu'il doit bien avoir quelques qualités, notamment une mise en scène honnête et un assez bon dosage des éléments émotionnels. L'interprétation, elle, est assez moyenne avec Renée Saint-Cyr, Jean Murat et Roger Duchesne.
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Créée
le 14 févr. 2019
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