Susan abouche Sharon, elles se rendent compte qu’elles sont jumelles. Décidées à revivre ensemble, elles veulent réconcilier leurs parents, mais elles frayent avec la vénale Vicky qui désire épouser leur père.
Méconnu dans nos contrées, le métrage a l’outrecuidance d’évoquer le divorce dans une Amérique hautement puritaine, de célébrer la liberté de choix. Le scénario offre des personnages attachants (par exemple le révérend truculent) et des situations irrésistiblement drôles. La technicité est très probante malgré l’époque , tellement on ne s’aperçoit jamais que les deux rôles sont joués par la même gamine espiègle. Même si la fin est aisément décelable, cela importe peu, car le plaisir de visionner des moments fort cocasses est plus plaisant. Néanmoins, le statut de la femme s’en tient encore à une potiche chez la traditionaliste Disney.