La fiancée du poète
Castigat ridendo mores: corriger les mœurs par le rire, est le propre de la comédie. C’était la devise de Molière, Yolande Moreau excelle à cet exercice dans son film. Et nous propose une fable fantaisiste sur le mensonge et la vérité.
Le sujet est exposé lors de la première peinture du jeune Cyril qui représente la vérité nue sortant du puits,( copie non signée du tableau de Jean Léon Jérôme 1896) la légende est lue à ce moment-là, expliquant que les hommes préfèrent le mensonge à la vérité nue.
Tous les personnages de ce film ne disent pas la vérité ou mentent.
Ainsi le spectateur découvre au cours d’une galerie, de portraits attachants et farfelues: ceux qui trichent sur leur identité pour différentes raisons, ceux qui trichent pour des raisons économiques, Le groupe va faire pression sur le seul qui ne ment pas, et l’entraîner à sa suite.
Le mensonge peut détruire, et Mireille en a fait l’amère expérience.
En persistant dans le mensonge, il n’y a plus qu’à naviguer dans le brouillard.