La boss des maths
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le 23 août 2023
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Dès le début du film nous sommes plongés dans les mathématiques. Fortes émotions chez de nombreux spectateurs dont les souvenirs sont douloureux, car les maths sont omniprésentes. Et tour de force de l’auteur, bien que le public soit incapable de suivre la recherche de la solution , le voilà qui suit avec plaisir le déroulement de l’histoire. L’auteur aurait pu choisir une autre passion tout aussi enfermante, les maths sont plus aptes à servir le sujet que tout autre matière car elles sont abstraction totale.
Le scénario pourrait faire partie des caractères de La Bruyère. Voici une jeune fille bien de sa personne, des traits réguliers, une silhouette svelte, mais dont les sens sont totalement inexistants. Pas de regard, elle ne regarde pas les autres que ce soit les autres étudiants ou sa. mère, pas plus qu’elle-même , dont l’accoutrement est terne et la dessert, elle n’entend pas les sons, n’a aucune gourmandise, et n’a pas de toucher. Une seule chose compte les maths pour résoudre un « foutu « théorème, et trouver le sens du monde.
Ce trait de caractère va lui servir puisque elle ne voit pas que sa colocation est minable, et que sa passion des maths lui permet de gagner sa vie dans un illégal jeu d’argent et de démasquer le tricheur.
Les maths ne la quittent pas et tout son environnement va être recouvert par des équations.
Passée de l’internat ( ceux qui l’ont été en classes prépa dans les années 60 reconnaîtront la paresse à soigner son apparence) à la vie courante , elle va au fil de rencontres diverses éveiller ses 5 sens.
En contrepoint le personnage de Lucas montre qu’il n’est pas nécessaire d’être un zombie pour être un grand chercheur. Dans ce film le sens du monde s’ appréhende par la globalité de la personne et pas seulement la réflexion intellectuelle.
Le jeu de Ella Rumph est remarquable, alternant humour et gravité.
Créée
le 22 nov. 2023
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