They don't shoot horses.
Vu grâce à l’intercession divine de l’ami WeSTiiX, Kentucky Pride est un de ces Ford certes mineurs mais qui renferment toute la beauté morale du bonhomme. La jument Virginia’s Future est la...
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le 10 févr. 2021
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Vu grâce à l’intercession divine de l’ami WeSTiiX, Kentucky Pride est un de ces Ford certes mineurs mais qui renferment toute la beauté morale du bonhomme.
La jument Virginia’s Future est la narratrice de son histoire et de celle de ses maîtres, son éleveur poissard et cocu (Henry B. Walthall, le « Little Colonel » de Naissance d’une nation), et son entraîneur rustre mais généreux (J. Farrell MacDonald, l’un des 3 Bad Men, aussi amené ici à préfigurer Riley the Cop…).
Idée de dessin animé que cette jument aux pensées anthropomorphiques qui nous conte cette triple histoire de chute et de rédemption, idée assez charmante pour tout dire, comme l’est le film. Si vous ajoutez un père qui retrouve l’amour de sa fille à l’entraîneur qui botte le cul du nouveau et mal-traitant propriétaire de son cheval, vous avez un Ford comme on l’aime, simple et tendre.
Maintenant, quand on ne partage pas particulièrement l’amour de John pour les canassons, les longs plans de ceux-ci s’ébattant dans la prairie et les gros câlins que leur prodigue Farrell nous semblent un peu too much, et comme de toute façon on sous-note toujours Ford d’un point ou deux, on peut considérer que ce qui aurait fait un très bon moyen métrage fait un long métrage éventuellement dispensable.
Mais tellement mignon…
(Point « titres français absurdes » : Negofol est le nom réel du cheval réel ayant sailli la jument réelle ayant mise bas notre Virginia’s Future ; ceci est indiqué uniquement lors de l’annonce du cast « US horses »… C’est vous dire si ce choix de traducteur est particulièrement pertinent...)
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le 10 févr. 2021
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