They don't shoot horses.
Vu grâce à l’intercession divine de l’ami WeSTiiX, Kentucky Pride est un de ces Ford certes mineurs mais qui renferment toute la beauté morale du bonhomme. La jument Virginia’s Future est la...
Par
le 10 févr. 2021
1 j'aime
⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.
« Kentucky Pride » (La fille de Négofol) se présente comme un conte animalier qui fait partie de ce que les américains appellent péjorativement « Horse Opera », comprenant aussi les serials westerns. Ici il s’agit d’un Eastern contemporain, puisque l’action se situe dans l’état du Kentucky. Si la réalisation est de bonne facture, alternant moment comique et drame, émotion et action (même si dans les courses le côté spectaculaire l’emporte sur la lisibilité). Le cinéaste à du peu travailler le scénario de Dorothy Yost, spécialiste des récits de chevaux, car les habituels thèmes fordiens sont absents. Le cinéaste, comme à son habitude, a sans doute story bordé chacune des scènes, marquant de son empreinte les cadrages et une mise en scène au plus près de l’humain. Il en sort un film plutôt sympathique, à condition d’aimer les chevaux. On retiendra donc une direction d’acteur impeccable, J. Farrell MacDonald annonçant les futurs personnages qu’interpréterons Victor McLaglen ou Ward Bond. Quand à la star de l’époque, Gertrude Astor, elle assume parfaitement le rôle de l’épouse vénale, donc “portable” d’un homme ruiné par sa passion (très sobre Henry B. Walthall). Quelques moments sublimes comme les retrouvailles père fille.Incontestablement bien réalisé, bien dirigé, mais en retrait par rapport aux westerns que John Ford réalisa à cette époque : « Le cheval de fer » en 1924 et « Trois sublimes canailles » en 1926.
Créée
le 11 juin 2021
Critique lue 69 fois
D'autres avis sur La Fille de Négofol
Vu grâce à l’intercession divine de l’ami WeSTiiX, Kentucky Pride est un de ces Ford certes mineurs mais qui renferment toute la beauté morale du bonhomme. La jument Virginia’s Future est la...
Par
le 10 févr. 2021
1 j'aime
« Kentucky Pride » (La fille de Négofol) se présente comme un conte animalier qui fait partie de ce que les américains appellent péjorativement « Horse Opera », comprenant aussi les serials westerns...
Par
le 11 juin 2021
Du même critique
« Hell Bent » (curieusement traduit par « Du sang dans la prairie ») est le neuvième long métrage de John Ford. La copie qui circule actuellement est une version hongroise avec des intertitres en...
Par
le 4 juin 2021
4 j'aime
Dans « La mort en ce jardin » les amateurs de Buñuel retrouveront le sexe et la mort, la dictature avec la compromission de l’église, mais qui furent traités avec plus de profondeur dans les...
Par
le 5 mai 2021
4 j'aime
Adapté de la pièce de Maxwell Anderson, « Mary Of Scotland » est une œuvre inégale. Bien que ne perdant jamais le fil du récit, le scénario s’égare dans des épisodes cherchant à dépeindre le...
Par
le 8 janv. 2022
3 j'aime