Dans l'art, le beau n'existe pas. Mais le moche, si.
Je pense que même au sommet de son amateurisme, tout réal de court métrage ne pourra pas faire un truc aussi moche que La fille de nulle part.
Et quand on voit des critiques unanimes, et notamment celle du Monde, encenser l'art du montage selon Brisseau, on a envie d'inviter tous les cinéphiles du monde entier à jeter un oeil ne serait-ce que sur les 5 premières minutes du film, pour comprendre tout ce qu'il y a de tordu dans la perception de l'art chez nous.
En cela, La fille de nulle part est un magnifique symbole ! Celui du refus total chez nos critiques d'apprécier la qualité artisanale d'une oeuvre, la vraie qualité de celle ci ne reposant en fait que sur la quantité d'âneries que son visionnage pourra leur permettre de sortir.
Indispensable donc !
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