Un thriller atmosphérique et psychologique qui fait amplement le job, malgré des défauts évidents.

La vie idyllique d’Helena Petterier prend fin le jour où elle apprend que son père, qui l’a élevée et gardée en otage pendant toute enfance, s’est évadé de prison…

Évoquer les manipulations psychologiques entre un père et sa fille et le processus d’émancipation qui en découle, c’est suffisamment rare au cinéma pour que l’on s’y intéresse. A la réalisation, on retrouve Neil Burger (Limitless - 2011) qui adapte le best seller éponyme de Karen Dionne.

La Fille du roi des marais (2023) est certes, un film mineur dans son ensemble, mais il fait amplement le job. C’est un film qui prend le temps de vous conter son histoire et de vous embarquer au coeur d’un thriller atmosphérique et psychologique. Pour être franc, je n’en attendais absolument rien, le film ayant atterrit directement sur la plateforme Amazon Prime, ce qui n’est jamais un gage de qualité (précédant une sortie sur support physique).

Alors certes, le film est loin d’être sans défaut, on l’aurait préféré plus “rentre dedans”, quitte à accentuer le côté manipulateur du père et forcer le trait de la brebis égarée (sa fille) qui va devoir prendre l’ascendant pour protéger sa famille. Malgré cela, l’ensemble fonctionne parfaitement du début à la fin et on se prend au jeu sans la moindre difficulté, en grande partie aussi grâce à un superbe trio d’acteurs, composé de Daisy Ridley, Ben Mendelsohn & Gil Birmingham.

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