La Galice jusqu'à l'hallali
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Alors que sa mère sombre dans la démence, une fillette doit s'adapter à ses lubies et les dissimuler au monde extérieur. Cinéaste peu connue hors de Suède, Suzanne Osten a pourtant une douzaine de films à son actif. Il est toujours difficile de montrer la folie au cinéma et la réalisatrice n'y parvient pas sans accumuler des scènes souvent sordides même si le mélange du grotesque et de la fantaisie donne parfois, pas souvent, des moments poétiques. Plus intéressante est la relation entre l'enfant et sa mère cintrée, la première étant d'ailleurs remarquablement interprétée. Reste que l'on est en permanence englué dans un univers d'anti-conte de fées qui suscite plus le malaise que la fascination.
Créée
le 18 oct. 2019
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