Ce reportage poignant m'a touché au plus profond de mon être. Voir ces passionnés, unis comme les cinq doigts de la main, approfondir toujours plus leur sujet, ça m'a estomaqué.
Sans arrière-pensées, les hommes se dévoilent, acculés du désir de partager ce lien si fort qui les unis. Nous nous devons de respecter leur sexualité, car ils ne font de mal à personne (à part eux-mêmes) au bout du compte!
Je ne me rappelle pas de tout, j'ai un trou. Mais pour brasser l'ensemble, c'est avant tout des hommes qui se serrent les coudes pour se confesser.
Très détendu, le patron détaille tous les accessoires, explique tout. Écarté entre sa timidité et son envie de montrer au monde qu'il prend sa vie sexuelle à bras le corps, défiant les lois de l'anatomie. C'est vraiment quelqu'un qui en a dans le ventre.
Mon petit doigt me dit qu'au fond, beaucoup de fisteurs s'ignorent encore, et devraient, par ce beau reportage, emprunter le tunnel vers leur épanouissement.
Une belle poésie se dégage d'un témoin en particulier ; les yeux exorbités, veine sur le front, bavant presque, il raconte pour enfoncer le clou que son partenaire, rien qu'en voyant ses mains, se dilate (et nous gratifie d'un sublime bruitage des plus convaincants).
Ces messieurs n'ont donc pas peur de se mouiller, et ont le bras long. On leur devine un large avenir plein de possibilités.
J'ai recueilli la réaction d'un ami américain qui leur aurait rendu visite, curieux, et qui en est ressorti changé : « No shit ! It was a pain in the ass ! But still, a very deep experience... » m'avait-il dit, la larme à l’œil.
Ils avaient fait vibrer une corde sensible. On l'avait pris aux tripes. En son fort intérieur, il était désormais grandi.
Alors, ayons une pensée émue pour ces braves hommes qui s'assoient sur les préjugés, pour ces aller-retour dans ce trou perdu en campagne où ils peuvent s'adonner librement à leur enchaînement de découvertes ; à leur exploration pour un cheminement intérieur.
Mise au point ou mise en abyme ? Un reportage sans concession, peut-être pas assez lisse, mais qui met de la lumière sur les points sombres et qui restera dans les anales.
Moi, de les voir crier leur amour du fist, ça m'a troué le...
Fin de transmission.