⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Scénario : Des producteurs des années 50 découvrent que le public à de plus en plus d'empathie pour les indiens. Ils se basent sur une anecdote de l'Histoire des guerres Apaches pour faire leurs films.


Ce film fait partie de mon "rattrapage culturel"version "un genre = un film."



En tant que sujet d'étude :



"La flèche brisée" est le film que j'ai pris parce qu'il constitue le premier western à montrer les indiens d'Amérique sous un jour positif et on va le dire, un peu moins caricatural.


Quiconque ayant joué aux cowboy vs les indiens le sait : ce sont deux camps antagonistes, avec d'un côté les cowboy représentant la civilisation blanche et technologique et de l'autre les indiens qui sont les sauvages en communion avec la Nature. Jusqu'avant les années cinquante les Indiens étaient un peu présentés sous le jour peu favorable de tueurs impitoyable et sauvages. Dans les films suivant (La rivière sans retour, le Jardin du Diable) les Indiens feront partis des péripéties au même titre que les ours, les pumas et les éboulements. A vrai dire on ne les verra pas vraiment et ils envoient des flèches au loin afin de tuer quiconque se trouvant sur leur territoire.


La Flèche Brisé se base sur une histoire vrai du XVIII e siècle : après 10 ans de guerre Apache, Tom Jeffords directeur d'une compagnie de transport de courriers décide d'aller voir le chef Cochise avec un drapeau blanc et fini par négocier le passage du courrier sur son territoire. De cet accord (à la base purement commercial) cela naîtra une amitié et Jeffords aidera aux négociations pour mettre fin à la guerre. 


Jeffords est campé par James Stewart alors au sommet de sa carrière. L'idée étant de montrer que les négociations de paix sont difficiles et qu'il y a des bons et des mauvais dans chaque camp.



Mon avis personnel :



Je déteste dire ça, mais "c'était tarte." Parce que c'est pas parce que ça se veut "égalitaire" entre les indiens et les cowboy que c'est fait avec subtilité : quel que soit le camp, les gentils sont gentils et les méchants sont méchants. Et Geronimo est direct un salaud alors que le personnage méritait mieux que ça. Toute la complexité du conflit historique  passe à la trappe, surtout lorsque les raisons pour lesquelles Jeffords décide de voir Cochise est qu'il a aidé un adolescent Indien blessé dans le désert et que cela l'a poussé a devenir un négociateur.


Mais ça passe presque : il y a le charme suranné de ces westerns qui ont inspirés Lucky Luke. Sauf qu'il y a toute la romance avec Sonseeahray (inventée pour les besoins du film évidemment) et là j'ai soupiré : l'histoire fait un peu forcé (surtout vu l'écart entre Stewart quadra et Debra Paget qui a tout juste dix-sept ans) c'est très cliché. Sonseeahray ressemble plus à ce cliché de l'indienne mignonne à la Pocahontas qu'à un personnage structuré. Sans parler de cette fin tire-larme super clichée. Cette intrigue connais jute un moment de grâce avec Cochise qui explique que leur couple est voué au malheur qu'importe l'endroit où ils se retrouveront mais ça fini par être balayé du revers de la main.


Bref, je me suis un peu déçu mais pas étonné outre mesure. Au moins c'est vu.

le-mad-dog
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Rattrapage culturel : Un Genre = Un Film

Créée

le 25 mai 2021

Critique lue 275 fois

1 j'aime

Mad Dog

Écrit par

Critique lue 275 fois

1

D'autres avis sur La Flèche brisée

La Flèche brisée
Torpenn
7

Prendre une jument comme on respire

Dans la première partie des années 50, une vague de westerns pro-indiens marqua les esprits. En effet, sans être aussi novatrice qu'on a bien plus le raconter, oubliant certains précédents...

le 22 août 2011

36 j'aime

19

La Flèche brisée
Sergent_Pepper
8

L’aurore est humaine

Se plonger dans l’histoire du western fait prendre surtout conscience d’une chose : les attributs et nouveautés qu’on a tendance à octroyer aux films sortis après l’âge d’or étaient déjà bien...

le 6 janv. 2018

33 j'aime

La Flèche brisée
Ugly
9

Le premier western non raciste

Inspiré de faits authentiques, ce western fit l'effet d'une bombe en 1950, car c'était en effet la première fois qu'un western réhabilitait le peuple Indien. Les tribus n'étaient plus montrées comme...

Par

le 29 déc. 2017

27 j'aime

14

Du même critique

Un chien andalou
le-mad-dog
8

Arrêtez de dire que vous ne comprenez pas ce film !

Un Chien Andalou faisant parti d'une liste de films à voir qu'avait ma copine, je l'ai donc revu. Et c'est limite un passage obligé dans les études sur le cinéma. (Le film était gratuit sur YouTube à...

le 12 janv. 2023

91 j'aime

Blow-Up
le-mad-dog
5

Antonioni ou la métaphore du mime qui fait du tennis !

Ce film fait partie de mon "rattrapage culturel version....heu.... non...." En fait, il ne fait partie d'aucune de mes listes de rattrapage de films. Bizarre, j'étais certain qu'on me l'avait...

le 22 oct. 2016

54 j'aime

6

Le Dernier Tango à Paris
le-mad-dog
1

Réaliser son fantasme en détruisant la vie de sa comédienne.

Ce film m'a énervé ! Et pour le coup, je m'aperçois que celui-ci m'a presque autant énervé par ses intentions de réalisation que par son propos lui même. Du coup, au lieu de faire une partie...

le 7 sept. 2023

54 j'aime

4