Pas méchant, mais un peu raté.
"La fleur de l'âge" est un film gentillet pleine de bonne intentions. Ici, on parle de la dure étape existentielle qu'est la vieillesse, on parle d'un amour sans barrières, on parle de la parfois difficile relation père-fils, on parle du monde impitoyable de la télévision. Et puis, on parle aussi étonnamment d'immigrés d'Europe de l'Est qui font de la contrefaçon. Mais vous inquiétez pas, ils sont gentils...
De cette multitude de thème, aucun n'en ressort vraiment. Nick Quinn, malheureusement, reste superficiel. Quand il essaye d'instaurer un peu d'émotion, cela tourne vite au ridicule. On n'y croit pas. C'est bien ça le problème. Malgré un Pierre Arditi et un Jean-Pierre Marielle plutôt enthousiaste (ils devaient se croire en vacances...), on n'accroche pas et on ne rie pas. Le personnage de Julie Ferrier est vite agaçant, trop "gentil" pour nous faire ressentir une quelconque empathie.
Enfin bref, il n'y a pas grand chose à retenir de "La fleur de l'âge". Malgré une volonté manifeste de bien faire et un ton innocemment léger qui m'empêche de descendre plus bas, Nick Quinn passe à côté de son film. D'ailleurs, il devrait revoir la Bande-Originale, raté, qui contient trop de morceaux différents, on a l'impression que le film part dans tout les sens.