Avant toute chose j’aimerais dire que j’aime beaucoup le Palmashow depuis ses premières diffusion en 2011 et que j’avais hâte de voir le duo au cinéma. Je suis également gros fan des comédies d’aventure « à la française » surtout quand elle se revendique du cinéma de Gérard Oury de la Grande Vadrouille à Rabbi Jaccob.
J’ai aussi beaucoup de respect pour Jonathan Barré qui a tenté des trucs et tu vois qu’il y a eu des efforts de fait.
Mais quand à un moment tu regardes ta montre en pensant qu’il s’est écoulé une heure de film et que ça ne fait qu’une demi-heure… là on peut considérer qu’il existe un problème.
Et je ne sais pas ce qui ne marche pas dans le film. Serait-ce le rythme comique de Ludig et Marsais à chaque fois off de quelques secondes, la réal qui coupe les gags un peu trop tard en les faisant trop tirer sur la longueur, le trope relou des personnages qui sont des cons au départ et qui n’évolueront jamais malgré tout ce qui leur arrive, le trope du type qui se tape tout ce qui est féminin, qu’il n’y aura jamais aucune conséquence à leurs actes, le perso féminin qui déteste ce grand con mais qui succombera quand même au magnétisme animal, les mêmes vannes réutilisées plusieurs fois ou le fait que j’ai fait l’erreur de regarder la Septième compagnie ou la Cité de la peur les semaines précédentes… je ne sais pas.
Le film commence par Max et Léon entrant dans un bar costumé en nazi durant la guerre, ce qui, pour le film, parait être une situation incroyable à tel point qu’ils vont donc commencer à raconter à d’autres personnes pourquoi ils sont habillés comme ça sauf que vu que c’est la seconde guerre, il n’y a rien vraiment d’incroyable à voir deux types piquer des costumes Allemand.
Tout le monde l’a fait d’Indiana Jones à Louis de Funès en passant par Jean Lefebvre. Et c’est sur ce point de départ lambda qu’ils vont donc tenter de nous raconter leur folle aventure qui n’est juste que l’histoire de deux types lâches essayant de fuir l’ennemi et s’en fichant éperdument de ce qui peut arriver au pays.
Vous allez me dire qu’il s’agit exactement du même Pitch que pour la septième compagnie, mais dans les films de Lamoureux on ne les a pas vu sympathiser avec l’ennemi parce que c’était plus peinard. Il y avait des conséquences à leurs actes, Pierre Mondy avait quand même des envie de faire des trucs bien et ils défonçaient la vitrine d’un collabo.
Là non. Là le collabo c’est un type comme un autre et ils piquent même des uniformes à des soldats français pour ne pas passer pour des allemands.
Du coup si eux s’en foutent, pourquoi moi je devrais faire des efforts pour m’intéresser ?
Alors certes on peut tout de même apprécier le fait qu'elle se situe au-dessus d'un grand nombre des comédies françaises actuelles mais bon c'est vraiment laborieux.