La folle journée de Ferris Buller, réalisé par John Hughes (Breakfast Club) et porté par Matthew Broderick, est une comédie dramatique se déroulant sur une seule journée, celle où Ferris Bueler va sécher les cours pour profiter de la vie, de son pote malade, de sa jolie copine, le tout lors d’une sortie déjantée en ville. Pendant que le directeur, vexé de s’être fait ridiculisé une fois de trop par les stratagèmes de Ferris, va partir le retrouver et le faire payer.
Ca fait partie des films qui te donnent la pèche. Ca parle de la jeunesse, de la vie, des règles à suivre et des destins tracés par le système scolaire. Ferris Bueler, qui peut sembler au début un fouteur de merde hautain, démontre son humanité au fil du film, en foutant en l’air des règles de « la vie normale » et en ouvrant les yeux de ses amis, alors que le directeur va se comporter comme un Agent Smith burlesque et maladroit en tentant tout pour le ramener dans « le droit chemin », sans réaliser qu’il va trop loin.
Coloré, très bien joué, rythmé, drôle, intelligent, avec de la bonne musique et un quatrième mur complètement pété, et une scène post-crédit repompée par DeadPool 30 ans plus tard, c’est un film avant tout pour les jeunes, d’où sa réputation de teen movie ultime.