Un conflit oppose des paysans et une compagnie de Tokyo autour de l'approvisionnement en eau. Le Kobayashi socialement mpliqué se retrouve ici dans deux visions particulièrement opposées de l'évolution du Japon : celle des campagnards et celle des citadins, qui ne se préoccupe que de rentabilité. Mais comme souvent dans les premiers films de Kobayashi, l'intrigue n'est pas linéaire et abandonne son sujet premier pour ce focaliser sur un drame romantique, une histoire d'amour compliqué entre deux êtres orgueilleux. Le récit est trop dilué et sa richesse même est son principal défaut. Le film est marqué cependant par une maîtrise constante de la mise en scène et une interprétation de première ordre. Ineko Arima et Keiji Sada (tous les deux vus aussi chez Ozu) sont magnifiques, notamment le dernier nommé, avec son élégance à la Gary Cooper.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50

Créée

le 30 juil. 2017

Critique lue 195 fois

2 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 195 fois

2

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13