La forêt amazonienne disparaît au rythme de deux mille cinq cents hectares par jour. Quatre millions d’Indiens y vivaient. Il n’en reste que cent vingt mille. Quelques tribus n’ont eu aucun contact extérieur. Ils savent encore ce que nous avons oublié
Le fils de Bill se fait ravir par des indigènes. Plusieurs années après, ils se retrouvent, mais il a reçu pendant ce temps leur éducation.
Tiré d’un fait divers étonnant, le métrage déplore la déconnexion entre le monde spirituel et tellurique de l’Occident où les gens ne peuvent s’empêcher de dévaster la nature, contrairement aux aborigènes qui sniffent allègrement de l’ayahuasca (?) pour entrer en transe. Il est également une plaidoirie en faveur du poumon de la planète ravagé par l’urbanisation où des peuplades vivent encore en harmonie avec la faune et la flore. La nudité des autochtones ne devrait heurter personne car elle est montrée avec énormément de pudeur. Bref, un film dont la magie opérera inexorablement, notamment grâce à aux paysages luxuriants et à un message foncièrement rousseauiste.