Énième évolution de la Belle et la Bête? Loin de là. The Shape of water est une ode à la singularité de l'être. Ce conte met en lumière les différences que l'humain se plaît à cloisonner et élabore un tableau du réel monstrueux. Et quelle figure de l'horreur! Peut-être en est-il une caricature? Je vous laisse être juge de ce personnage soi-disant humain, qui se plaît à torturer un dieu, qui ne lui ressemble pas.
Au-delà de ces êtres sans pitié que l'on ne connaît déjà que trop bien, le panel de personnages est à la fois touchant et empli d'humour.
Cette douce et cruelle poésie est magnifiquement rythmée par un choix musical aux notes très juste, qui accompagne parfaitement la danse de cet amour simple et véritable.
En découle une réalité, tel l'air qui nous entoure et nous parcoure, l'eau à cette forme merveilleuse que l'on appelle amour.