Prenez un shaker, mettez-y une dose d’Amélie Poulain pour l’esthétique néo-rétro, 2 doses de la Belle et la Bête pour l’histoire, et un zest d’E .T. pour le côté alien et voilà La Forme de l’Eau.
Problème il manque du corps aux personnages qui, du coup, ne parviennent pas à susciter l’empathie et à nous faire entrer dans l’histoire.
Les décors sont superbes, l’éclairage à l’avenant mais cela ne suffit pas pour faire un bon film.
Le méchant devient rapidement une caricature de lui-même sans explication et cela déconcerte.
C’est trop compliqué pour faire un bon comte pour enfant, mais pas assez travaillé pour captiver un spectateur adulte normalement constitué.
Une déception donc au regard de l’avalanche de compliments des professionnels et prix déjà récoltés par ce film