En espagnol, fortaleza signifie à la fois forteresse et force intérieure. Le personnage principal du deuxième film du cinéaste vénézuélien Jorge Thielen Armand correspond bien à cette double définition : impénétrable et dur comme l'acier. Le réalisateur qualifie son film de"très personnel" avec son propre père en premier rôle qu'il ne ménage guère, il faut bien le dire, dans des péripéties en Amazonie, en particulier dans le rude monde des orpailleurs, où son physique est soumis aux pires épreuves. On a certes beaucoup de mal à comprendre la psychologie de cet homme mais on le suit avec une certaine fascination comme s'il devait affronter l'enfer avant de trouver la sérénité. Il est certain qu'un film se déroulant en Amazonie n'est jamais anodin et les autres scènes, tournées à Caracas, donnent aussi une idée palpable de ce que vit le Vénézuela depuis plusieurs années.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Créée

le 29 sept. 2020

Critique lue 255 fois

2 j'aime

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 255 fois

2

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13