The Rome diarrhée
Troisième épisode de ma rétrospective Bruce Lee, gros carton au box office chinois de l’époque, pied dans le nez du petit dragon à ses détracteurs, resté dans les annales grâce à son mythique face à...
le 24 sept. 2012
43 j'aime
40
Merci à Once Upon a Time... In Hollywood, c'est ce film qui m'a donné envie de découvrir plus profondément le répertoire de Bruce Lee, et j'espère qu'il en poussera d'autres à explorer. En tout cas, moi, je n'ai pas été déçu !
Je dois dire que j'étais assez perplexe au début ! Bruce Lee joue un personnage à la fois classe et comique, là où il était dans mes souvenirs plutôt impassible dans Opération Dragon. Ici, on est clairement dans un film de combat plus décomplexé, si bien qu'il paraît vraiment nanardesque par moments.
Après un démarrage assez long qui alimente volontiers notre impatience, on arrive aux premières scènes de combat, et à partir de là, on peut véritablement se délecter de La Fureur du Dragon. Les combats sont extrêmement bien chorégraphiés, la grâce des cris de Bruce Lee agit sur le cerveau comme une nicotine, on en redemanderait toujours !
Je n'ai même pas envie de déplorer la simplicité affligeante du scénario et du caractère des personnages. Si je regarde La Fureur du Dragon, c'est surtout pour l'esthétique du combat ; mais je dois dire que les techniques inattendues telles que le coup de pied d'intimidation dans le lustre ou l'arrachage de poil de torse me poussent à apprécier le film également pour son aspect comique omniprésent et assumé.
C'est en cela que je trouve ce film nanardesque. Les exagérations au niveau des bruits de coups, des craquements de dos, le jeu de certains acteurs, ou encore ce fantastique plan-pantalon de Chuck Norris ! (disponible ici à partir de 0:18). Je n'ai vu d'aussi beau plan-pantalon que dans 007 ½ : Rien n'est impossible, un nanar confirmé.
Mais nous ne sommes pas tant ravis de voir le pantalon d'un Chuck Norris au buste velu que son combat contre l'illustre Bruce Lee. Et tant qu'à faire, quitte à organiser un face à face digne de Goku vs Vegeta, servons-nous du Colisée de Rome comme décor ! Comment résister devant une telle rencontre... Plus ils abusent, et plus ça marche.
Par ailleurs, vers la fin, il y a un énorme retournement de situation, lorsque Oncle Wang retourne sa veste ! Je dois dire que je ne m'y attendais pas, le film a vraiment réussi à me surprendre et c'était excellent. Quel dommage que le grand méchant ait gâché cette surprise à la fin du film, car elle aurait encore pu faire des ravages...
Le film est disponible sur YouTube, mais en version courte et avec une VF très étrange... Les chinois ont un accent prononcé, et Bruce Lee est appelé par son nom d'acteur...
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 100 Films et Les meilleurs films avec Bruce Lee
Créée
le 8 janv. 2020
Critique lue 826 fois
6 j'aime
8 commentaires
D'autres avis sur La Fureur du dragon
Troisième épisode de ma rétrospective Bruce Lee, gros carton au box office chinois de l’époque, pied dans le nez du petit dragon à ses détracteurs, resté dans les annales grâce à son mythique face à...
le 24 sept. 2012
43 j'aime
40
Encore un titre français regrettable. Le titre anglais The Way of the dragon était beaucoup plus conforme à la philosophie du bonhomme. Bruce Lee était un peu mégalo. Si le personnage qu’il incarne...
Par
le 30 nov. 2014
22 j'aime
3
Pour son 3ème film, Bruce Lee souhaitant s'affranchir de la tutelle de Lo Weï qui avait réalisé Big Boss et la Fureur de vaincre, et avec qui il ne s'entendait plus, décide non seulement d'y tenir le...
Par
le 11 mai 2017
21 j'aime
13
Du même critique
Je trouve que Spielberg a un sens tout particulièrement affûté lorsqu'il est question de rythmer ses films. Il rend la narration très simple, si bien qu'à chaque moment du film, nous savons à peu...
le 2 oct. 2018
19 j'aime
7
En 1998, les frères Coen ont déjà maintes fois affirmé leur style à la fois étrange, absurde, dramatique, noir et comique. Un savant mélange qui, deux ans après la réussite de Fargo, donnera...
le 26 avr. 2020
19 j'aime
3
Mon Nom est Personne est à la fois un western spaghetti et un hommage au genre. Il s'agirait à l'origine d'un projet de Leone - le roi des spaghettis - qui en est le producteur, et qui souhaite...
le 5 sept. 2020
17 j'aime
10