Biopic de Georges M. Cohan, entertainer américain du début du XXème siècle qui reçut la Médaille d'or du Congrès (premier artiste à l'obtenir) au moment de l'entre deux guerre pour sa contribution au moral américain.
En effet, Cohan, fils d'émigré irlandais, est un porteur d'étendard comme on en fait plus: le rêve américain dans sa plus grande expression, l'amour du drapeau et de la patrie.
On lui doit notamment "Over There" déclaré hymne de l'armée américaine et d'autres chansons qui sont entrées dans le panthéon de l'esprit américain, dont celle du titre.
C'est daté certes mais en temps de guerre, ça faisait du bien, du moins je le pense.
Malgré un côté très propagandiste, le film n'est pas sans qualités et l'interprétation de James Cagney est impeccable, comme pour le reste du casting. Mickael Curtiz à la mise en scène fait un bon boulot pour rendre plus épique qu'elle ne l'est cette vie d'artiste. Les numéros musicaux, très cocardiers, sont parfaits dans leur genre, mais ce n'est pas étonnant.
C'est une peu ovniesque pour des yeux européens tout cet étalage de patriotisme mais c'est une bouffée d'air frais. On a pas ce genre de chose chez nous, on est plus réservés sur le vieux continent et je dois dire que j'aime cette franchise et cette innocence aussi.
C'est vraiment à découvrir, Cohan lui même étant totalement intéressant.
Et, en prime, on profite d'une scène culte du cinéma: James Cagney faisant des claquettes dans le grand escalier de la Maison Blanche : ça le fait!