N'étant pas grand fan de film de guerre, La grande Evasion finalement se situe plus dans un style aventure de guerre.
L'histoire semble t'il inspirée de la réalité est assez banale, un camp de prisonniers détenu par les allemands, et une bandes de soldats qui n'aspirent qu'a une chose, se faire la malle.
Et qui se fait la malle, et bien c'est cette sublime distribution qui va tout faire pour retrouver sa liberté
Steve McQueen en premier qui est le spécialiste des évasions mais aussi des mises au frais où il pourra jouer de la balle pendant de longs jours.
James Garner, Richard Attenborough, Donald Pleasence, Charles Bronson (tout jeunot), James Coburn et David McCallum qui aurait aimé à ce moment là être invisible complète cette sacrée team.
La première moitié du film tient plus du film de détente dans un complexe aussi tendu que peut l'être une période de guerre.
La réalisation de Sturges va dans le sens où nous suivons pendant les deux premières heures du film la préparation de la grande évasion.
Et sur cette grande première partie, on a affaire à un bon film de guerre, limite presque gentillet par le traitement des personnages.
Et puis car après tout la guerre n'est pas un jeu, ni un plaisir, la dernière heure nous fait passer par tous les états, l'espoir, la croyance de la victoire, et sur le son d'une mitraillette le désespoir.
La grande évasion est un film qu'on voit et revoit avec plaisir, mais à l'arrivée,
on se rend compte que le jeu de vouloir être libre avait un prix et même un terrible prix, leur vie.
Dans cette Evasion Steve MacQueen est largement au dessus du lot, il crève l'écran, et son coté à la fois débonnaire mais qui ne lâche rien est le symbole de cette grande évasion, un film très réussi.