Blockbuster bridé
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La grande muraille nous raconte la lutte des chinois contre des aliens à la grande muraille.
Si vous avez vu la bande annonce et étiez légèrement enthousiastes de découvrir la grosse bataille "muraille contre créatures", espérant ressentir ne serait-ce qu'une partie de l'émotion qu'avait pu vous procurer le gouffre de Helm, bas évidemment vous serez énormément déçu (toute ressemblance avec ma propre situation n'est pas fortuite). Inutile de s'attarder trop longtemps dessus, mais c'est évidemment bien bien mauvais. Le montage purge les scènes d'action de visibilité, les soldats ne sont que des pions pour lesquels vous n'aurez pas une once d'empathie et au final, il n'y a qu'une seule bataille, puis des combats.
Du coup, c'est la tristesse. J'ai même pas fait l'effort de retenir un seul nom tant ça disparaissait rapidement, et qu'il n'y a clairement aucune profondeur aux personnages et leurs histoires est balayée en quelques instants. Matt Damon ne remplit pas son rôle d'expert/personnage badass, personnage féminin survit pour les besoins de l'histoire mais jamais elle n'incarne ses années d'entrainement dont on nous parle tant, et elle fait confiance trop vite, et enfin occidental numéro 2 est l'élément comique qui fait plaisir car c'est la seule chose que j'ai bien appréciée dans toute cette succession de tristesse.
Si tout ce qui précède ne vous a pas dissuadé, sachez que l'écran de cinéma n'est clairement pas indispensable, arrivant même à être contre-productif devant l'avalanche d'effets spéciaux un peu moches et malheureusement visibles tout le temps. Et quand ils ne se battent pas, c'est pour discuter sans fin du pouvoir et de l'utilisation du deus ex machina existants durant tout le film, que l'on peut résumer par : J'ai le caillou, je suis trop fort. J'ai aussi pas mal rigolé quand ils parlaient du pouvoir quasi magique de la poudre noire, servant pour faire des bombes, mais pas à alimenter des canons X_X
En allant voir la grande muraille, j'espérais voir un bon nanar, ou au pire un plaisir coupable, et j'ai fini avec un navet sans envergure.
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Créée
le 16 janv. 2017
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