Louis Bourdin (Bourvil) est poinçonneur à la station Quai de la Râpée, à la fois vantard et trouillard, ce lecteur assidu de roman policier s’est attelé à l’écriture de son propre polard baptisée « Rapt à la RATP ». Son histoire dévoile comment il est possible de dévaliser la rame qui chaque soir collecte la recette du métro. Mais son histoire est rejetée par les éditeurs. Désespéré le brave homme qui compte sur son livre pour séduire la belle Angélique (Françoise Deldick), sa collègue du quai d’en face, Bourdin laisse son manuscrit à truand de renom, Filippi (Paul Meurice). Ce dernier oblige alors Bourdin à participer au crime, afin de respecter scrupuleusement le plan qu’il a décrit. Alors qu’il se trouve caché dans la rame, Angélique aperçoit Bourdin dans la rame et prévient le chef de station (Roger Carel). Rapidement la petite bande est arrêtée. Filippi bon prince innocente le brave Bourdin qui à sa sortie de prison retrouve Angélique qui s’est occupée de trouver un éditeur à Bourdin, dont le livre fait un véritable carton.
C’est un petit film sympathique, avec un scénario original (le cambriolage d’une rame de la RATP), de bons comédiens. Bourvil et Meurice sont parfaits dans les rôles qu’ils se sont construits, celui du peureux sentimental et de l’escroc aux bonnes manières. A noter aussi que Roger Carel joue très bien son rôle de petit chef de station, hargneux et méprisant.