La Guerre des mondes par VirginiA
Spielberg filme la peur comme personne dans ce film.
Pour ceux qui lui reprochent le parallèle "facile" avec le terrorisme et/ou la Shoah: quand H.G. Wells l'a écrit, l'invasion extra-terrestre renvoyait à la colonisation, quand Orson Welles en a fait une adaptation radiophonique, c'était la peur communiste. Pour représenter la peur, il faut l'incarner dans un traumatisme encore vivace, ce que Spielberg manipule très bien.
Pour ceux qui lui reprochent sa fin, je vous conseille également de lire le livre dont c'est (librement, certes) adapté. C'est le principe même de l'histoire de finir ainsi.