6
Les braises sauvages
Le couple a toujours été un sujet de prédilection pour Bergman, sujet qui a pris une place de plus en plus importante au fil de son œuvre. La honte articule cette thématique avec une autre, qui...
le 20 nov. 2017
17 j'aime
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
La Honte par Kaneda
La Honte est le portrait d'un couple apolitique, qui va être pris dans la toile d'une guerre brutale, et révéler toutes ses bassesses (lâcheté, petits profits, cruauté, collaboration avec l'ennemi...).
La violence est brusque et suprenante. Les rythmes sont gérés en maitre, grace à une vitesse d'écriture hallucinante.
Bergman invente une façon nouvelle de nous prendre au piège, de nous perdre dans l'absurdité de son monde, qui demeure en grande partie incompréhensible. Comme dans Le Petit Soldat de Godard, auquel on pense souvent (brutalité, insolence et pointes de burlesque), on ne sait rien de ce conflit, on ne comprend rien aux camps en opposition, tout comme les personnages.
Comme d'habitude, c'est traité avec une grande intelligence avec une place pour l'onirisme (Cette fin, magnifique, où sur une barque voguant, le couple se perd entre deux mondes, dans les brumes).
Liv UlLmann et Max Von Sydow sont extraordinaires.
La violence est brusque et suprenante. Les rythmes sont gérés en maitre, grace à une vitesse d'écriture hallucinante.
Bergman invente une façon nouvelle de nous prendre au piège, de nous perdre dans l'absurdité de son monde, qui demeure en grande partie incompréhensible. Comme dans Le Petit Soldat de Godard, auquel on pense souvent (brutalité, insolence et pointes de burlesque), on ne sait rien de ce conflit, on ne comprend rien aux camps en opposition, tout comme les personnages.
Comme d'habitude, c'est traité avec une grande intelligence avec une place pour l'onirisme (Cette fin, magnifique, où sur une barque voguant, le couple se perd entre deux mondes, dans les brumes).
Liv UlLmann et Max Von Sydow sont extraordinaires.
9
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Top 30 - Décennie 1960-1969 et «Il faut tourner chaque film comme si c'était le dernier» - Top Ingmar Bergman
Créée
le 20 juin 2013
Critique lue 756 fois
11 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur La Honte
9
Critique de La Honte par Kaneda
La Honte est le portrait d'un couple apolitique, qui va être pris dans la toile d'une guerre brutale, et révéler toutes ses bassesses (lâcheté, petits profits, cruauté, collaboration avec...
Par
le 20 juin 2013
11 j'aime
1
8
« Par bonheur, nous n’avons pas d’enfants »
La guerre et ce qu’elle a comme conséquences sur un couple d’artistes. Le conflit n’est quasiment pas montré : pas de fusillades, pas d’harangue drapeautique ou d’actes de bravoure, c’est davantage...
Par
le 20 févr. 2023
6 j'aime
Du même critique
10
Critique de Paranoid Park par Kaneda
Appréhender Paranoïd Park, c’est d’abord replacer le film dans l’histoire d’un genre, assez américain en somme, celui du film d’ado (et non pas du film pour ado, ce qui est différent) aussi bien à...
Par
le 11 sept. 2013
77 j'aime
6
9
Critique de L'Enfance d'Ivan par Kaneda
Dans L’enfance d’Ivan, Tarkovski se jette à corps perdu dans une double conception du monde, perçue par le regard purement émotionnel d’Ivan. Il y a d’abord le monde éthéré du passé, défini lors de...
Par
le 18 nov. 2013
72 j'aime
5
9
Critique de Max et les Maximonstres par Kaneda
Max et les Maximonstres est une petite merveille. Libéré de la présence du scénariste Charlie Kaufman avec qui il avait travaillé sur ses deux précédents films, Dans la Peau de John Malkovitch et...
Par
le 29 avr. 2013
61 j'aime
4
