La horde sauvage est une œuvre philosophique, un poème lyrique, un chant désespéré et pourtant émerveillé à la gloire de l'humain.
L'espoir d'un devenir autre hante le film à travers la figure invisible mais toujours présente du révolutionnaire Pancho Villa.
Mais en attendant, tout n'est que violence, rapport de force, incommunicabilité, frustration, et s'il n'est pas possible de donner du sens à sa vie, il ne reste que la possibilité d'en donner à sa mort.
C'est ce message, cet avertissement que donne Sam Peckinpah à ceux qui restent capables de l'entendre. Beaucoup plus qu'un film, l'expression d'une expérience humaine véritable, d'une révolte authentique face aux logiques de séparation d'une société (im)pitoyable!