La lenteur comme véhicule...
Je ne sais pas trop comment me l'expliquer...L'heure tardive du visionnage , la chevelure cachée de la magnifique Scarlett offerte comme un présent dans un instant hallucinant de beauté picturale, la lenteur et la sensualité qui habite ce film de Peter Webber ?
Tout ça à la fois surement...
Pas grand chose de cinématographiquement révolutionnaire en fin de compte, en admettant qu'au cinéma, l'amour, la création artistique et la perte de l'innocence sont des thèmes éculés . Et pourtant, à la clé, de la surprise, une sorte de persistance rétinienne, du beau dans le coin de l'œil...
Et une seule envie, filer à la Haye, le bouquin de Tracy Chevalier sous le bras , et me perdre dans ce regard troublant...