Du hachoir à l'italienne.
Tirée d'une histoire vraie, le film débute par un générique gentillet où l'on voit de jeunes lycénnes déambuler dans la rue, avec la musique de Morriconne faisant pensant à Rosemary's baby. Puis, c'est le drame, avec la découverte d'une jeune femme pendue, et nue, par la police.
Pour rajouter à la chose, un tueur vêtu entièrement de noir, et casqué (puisqu'il circule à moto), fait des ravages en filant des coups de haches à qui veut.
L'originalité du film est que le point de vue de l'histoire se situe exclusivement du côté de la police, où l'on voit leurs galères pour résoudre cette affaire de prostitution et coffrer ce tueur qui leur échappe sans arrêt.
On peut aussi penser à French Connection, dans la façon de montrer l'opinatreté du flic, interprété par Mario Adorf, avec les rouages pas si clairs de la justice qui sont dénoncés en filigranne.
C'est vraiment du Poliziottesco comme on en faisait à la chaine dans l'Italie des années 70, avec l'horreur qui surgit pour dénoncer des faits de société. Un peu comme dans Le gang infernal, également chez le même éditeur que La lame infernale.