J'écris cette critique le jeudi 16 avril 2020 à 17h26 dans la foulée de mon premier visionnage de "la leçon de piano" de Jane Campion.
J'écris cette critique avec encore la gorge nouée, les mains moites et la boule au ventre.
J'écris cette critique dans un état encore presque second, comme si je venais de me prendre une bonne cuite.
J'écris cette critique en plein confinement pris au piège chez moi, comme Ada est prise au piège de cet homme qu'elle n'aime pas.
J'écris cette critique après m'être précipité sur mon ordinateur et avoir lancé Senscritique car j'ai besoin de parler de ce que je viens de voir au plus vite.
J'écris cette critique avec l'envie de ne plus regarder d'autres films après celui là. Comment pourrais-je regarder autre chose ?
J'écris cette critique en me disant que je n'avais jamais été autant bouleversé devant un film de toute ma vie et pourtant j'ai pris des tas d'autres claques auparavant...
J'écris cette critique car c'est vital pour moi.