Encore un très bon opus, qui démarre assez lentement avec un Zatoichi très affaibli, littéralement passé à deux doigts de la mort et recueilli auprès d'un chef yakuza bienveillant. Durant sa convalescence notre héros prend le temps d'apprécier ce village, dont le cadre idyllique va bientôt laisser place à une guerre entre deux clans rivaux. Le final en apothéose sous un feu d’artifice, particulièrement violent, avec cette alternance de couleurs et de jeux d'ombres et de lumières, contraste avec le rythme plutôt posé jusque-là, tout comme cette photo extraordinaire qui vient relever le ton plutôt classique de l'épisode. Il me semble que jamais Zatoichi n’a été si « joueur » dans son exécution d’un gang et de son boss.
Si les thématiques de cet épisode n'ont rien de très original, on découvre un Zatoichi assez surhumain, comme lorsqu'il coupe une mouche en vol en quatre ou alors défait ses ennemis dans un combat subaquatique. Des séquences qui marqueront la série. Kazuo Ikehiro a su conclure en beauté et nous offrir l'une des plus belles séquences finales de la série.