La série de films Zatoichi (26 au compteur !) se suit toujours avec un grand plaisir, car on le vit presque comme un feuilleton où le masseur aveugle va défendre la veuve et l'orphelin.
Ichi est tout d'abord fait prisonnier, et va devoir défendre un homme qui se dit condamné à tort. Le médecin va au départ refuser, jusqu'à ce que des bandits vont usurper son identité, et donc devoir sauver son intégrité et la vie de cet homme.
Ce film est plus court qu'à l'accoutumée (moins de 80 minutes), et j'ai l'impression que Shintaro Katsu y est un peu plus cabotin, poussant toujours plus loin les grimaces. Mais dans la technique, Kazuo Mori (un réalisateur attitré de la série) se montre impeccable, avec une superbe scène en plan-séquence sur la première d'action. Bien qu'aveugle, Ichi parvient toujours à défourailler des dizaines de types à l'aide de sa canne qui cache un sabre, même quand il sera pris au piège dans un filet.
Ces scènes d'action, ajoutées au charisme impérial de Shintaro Katsu font que même si ce n'est pas un épisode majeur, Le maudit se suit avec un grand plaisir.